Nous avons aimé que vous soyez aussi nombreux à venir nous rendre visite. 24 500 festivaliers, c’est tout de même la classe. Vous êtes venus parfois de loin, vous êtes venus à pied, à vélo, en navettes spéciales, en voiture, en train… vous êtes venus avec le sourire, pour faire la fête et voir de beaux concerts et c’est bien là l’essentiel. Sachez le, ça nous a fait chaud au cœur de vous retrouver tous. Nous avons l’immense chance de vous avoir comme public et on vous dit sincèrement un grand merci. Restez comme vous êtes, ne changez rien, on vous aime comme ça !

Vous avez bien sûr noté que nous avions particulièrement soigné la déco : des pissenlits géants et flamboyants, des arbres incandescents, des projections grandioses, des sphères aériennes étoilées, des roseaux luminescents, des personnages de Tabas se mêlant à la foule… Nous avons cherché à investir les lieux de manière inédite et agréable. Vous nous avez dit que ça vous plaisait, on continuera à travailler sur ces points pour continuer à vous surprendre et vous faire rêver.

Nous avons maintenu le cap, voire même enfoncé le clou en ce qui concerne les aspects écologiques et solidaires du festival. Il est encore un peu tôt pour dresser le bilan en terme d’impact carbone, de recyclage des déchets, etc… Mais il est d’ores et déjà certain que, grâce à vous, nous avons encore franchi un palier sur ces questions.

Quant aux artistes, évidemment le costume blanc de Mick Jones, l’ex-The Clash, s’accordait très bien avec le chapeau de Rachid Taha*, leur attitude et leur énergie aussi. Et un concert mythique et surréaliste de plus à mettre au crédit de Marsatac, un.

Le Grand Orchestre Poly Rythmo accompagné des musiciens de Franz Ferdinand nous ont envoûtés avec un Take me out aux accents vaudous. Et de deux pour les concerts d’anthologie.

Mais, de manière générale, cette onzième édition a été marquée par une incroyable diversité artistique et par de très nombreux temps forts comme l’exceptionnel spectacle des anglais d’Archive*, fidèles à leur réputation, le show spectaculaire d’Etienne de crécy*, les performances très appréciées de General Elektriks, des Beat Torrent ou des Buraka Som Sistema qui, dans un final ébouriffant, faisaient monter les filles sur scène pour une danse « épileptique ». Mais surtout, surtout, nous nous sommes délectés de l’extraordinaire cocktail servi par Success* qui a fait l’unanimité et remporté la palme du concert le plus applaudi et le plus commenté du festival.

Par ailleurs, cette édition a massivement mis en avant des talents régionaux, notamment sur la scène SFR. Les concerts de Maniacx, La Goutte & Cardillac, Dissonant Nation ou Andromakers ont fait partie des grands moments du Marsatac 2009. A noter également le succès des créations Mix-up Beyrouth et Aftershock.

Vous y étiez et maintenant, bien entendu, vous êtes impatients de (re)voir vos trombines, alors cherchez vous dans la galerie : c’est par là !

Le T-shirt Marsatac 2009, tout beau – tout coton bio. Si, happés par la danse, vous avez hésité à vous en procurer un pendant le festival, il nous en reste quelques-uns, disponibles en ligne ici.

On écoute. La Revue Sonore nous a concocté quelques belles interviews des artistes programmés cette année, de Buraka Som Sistema, rencontré à Lisbonne, à General Elektriks. à écouter ici.

« Nitin Sawhney avec son projet Aftershock. Pour la transition entre le métissage musical de la veille et les poids lourds hip hop de ce jour, la création de génial Nitin est un choix de haute qualité. (…) Richesse, humilité, émotion, jeunesse, métissage et musicalité (…). Mention spéciale à la jeune MC Samira (…) pour les vibes transmises à chacune de ses interventions ! »
Blog MyGoodZik.com

« De Should i stay or should i go à Rock the Casbah, on comprend pourquoi Mick Jones et Taha se sont découverts une complicité. En deux trois morceaux, le Dock est retourné comme une crêpe berbère. »
La marseillaise, 26 septembre 2009.

« Buraka Som Sistema clôturent vers 3h du mat avec un concert épique, physique, presque orgasmique, transgressant largement ce que leur disque inégal pouvait laisser attendre. (…) C'est totalement débridé et rend autant maboul les mecs que les nanas, invitées à monter sur scène à se lâcher sur ce que l'on peut dores et déjà considérer comme un des live les plus monstrueux de l'année. »
Hot Fidélité, sur Radio Galère 88.4, chaque mercredi à 22 h.

« On nous avait promis une soirée hip hop, ce fut bien davantage. (…) « Hip hop is a big smile ». Il était bien plus de minuit lorsque les Californiens de Delinquent Habits, une demi-heure après le début de leur set survitaminé, ont rappelé cette vérité. (…) En quittant le Dock pour cette seconde soirée, on n’aura vu partout, que des « big smiles ». L’essence même du hip hop. »
La marseillaise, 27 septembre 2009.

« Marsatac est un festival vraiment passionnant. C’est un peu comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber mais les amateurs de friandises musicales repartent toujours rassasiés. »
Têtu.com, 29 septembre 2009.

Retrouvez également tous les premiers dimanches du mois sur les ondes de la Grenouille à 19h, la rediffusion des lives de cette dernière édition.